Rapport du 29 mars 2001
Aster - Côte d'Ivoire
Formation Tcl/Tk
J'ai dispensé une démonstration du langage Tcl/Tk au techniciens SDI, en leur expliquant les avantages du langage:
- Le langage est interprété; les programmes sont facilement modifiables et exécutables. Des interpréteurs existent gratuitement pour Windows, Linux et AIX. Les programmes sont donc portables.
- C'est un langage non typé, épuré de tout concepts compliqués, avec des primitives réseau, de construction des interfaces utilisateurs, et d'accès à la base de registres (Windows seulement) .
- Scotty, le logiciel de cartographie, est programmé en Tcl/Tk.
Les facilités du langage les ont visiblement impressionnés. La seule barrière qui persiste encore est celui de la langue; les documentations sur le langage sont en anglais. Je compte résoudre ce problème en commandant des livres d'initiation et de référence en français.
Je commencerai la formation par un exemple pratique, que l'on développera ensemble, concernant le peuplement de la base de données d'administration.
Peuplement de la base de données d'administration
En l'absence d'agent SNMP performant, il avait été dit qu'il était difficile de collecter les informations sur les stations tels que les logiciels installés, les numéros de licences ou les caractéristiques réseau, autrement que manuellement.
Une alternative à ce problème existe cependant. Sur les machines Windows, qui composent 99% du réseau, la base de registre contient toutes ces informations. Il suffit donc d'écrire un script Tcl/Tk qui accède aux informations pertinentes de la base de registres, et qui les renvoie, via une architecture client/serveur à une machine chargée de la collecte. Le fichier texte résultant pourrai alors être importé directement dans les tables de la base d'administration. Ce script serai exécuté à distance sur chaque station, à la demande ou de manière régulière.
Ce script constitue un excellent exemple de programmation répartie, simple à mettre en oeuvre par Tcl/Tk, et qui assure aux techniciens SDI, s'ils arrivent a en intégrer tous les concepts, une certaine indépendance face au problème de gestion de leur parc logiciel.
Interconnexion Trésor, SNDI
Une rencontre avec monsieur Comoé, responsable réseau SIGFIP, a été provoquée, de manière à choisir la méthode la plus adéquate pour interconnecter la SNDI et le Trésor dans les plus brefs délais.
Le réseau SIGFIP, sur lequel la SNDI s'appuie, respecte les recommandations du Cabinet ministériel sur le plan d'adressage. C'est dire qu'à terme SIGFIP et le Trésor sont destinés à être connectés. Mais voilà, si les architectures sont déjà en place, les compétences qui permettraient d'y parvenir effectivement, manquent cruellement.
La SNDI et le réseau du Trésor partagent quasiment les même infrastructures (même immeubles, même boîtiers de brassages) . La solution à court terme retenue est de rajouter une interface réseau sur ma station Linux qui physiquement sera visible sur les 2 réseaux et qui jouera le rôle de routeur. Nous sommes maintenant en attente de la lettre de Monsieur Koukougnon pour officialiser la connexion des 2 réseaux, et d'une adresse IP(SIGFIP en 10.6.x.x) attribué par Monsieur Comoé.
Éric Burghard - Assistant technique système et réseaux - Coopérant du Service National